Conférences : Homme-animal- environnement : une seule santé / Elargir notre vision sur les relations humain-animal pour oser de nouvelles pratiques éthiques et collaboratives / Apprendre à collaborer avec le monde animal: un changement de

Onglets principaux

Jeudi, 30 mars, 2017 20H auditoire Agora 11, Place Agora, Louvain-La-Neuve

Conférence : Homme-animal- environnement : une seule santé

Marie Lefèvre et Eddy Timmermans, tous deux vétérinaires pour Vétérinaires Sans Frontières

Aussi connue sous le nom de « One Health », la relation homme-animal-environnement repose sur l’importance de la coopération entre les professionnels de la santé humaine et animale et la nécessité de développer des actions communes à l’interface entre la santé humaine, animale et l’écosystème. Le concept réunissant aussi bien la santé animale et humaine que l’écosystème, il englobe également l’éco-santé, la santé des agrosystèmes, la résilience, la gestion adaptative et la durabilité.

« One Health » est également basé sur les systèmes socio-écologiques ou sur ce qu’on appelle les systèmes humain-environnement. La façon dont les hommes s’organisent au sein d’une société a en effet un impact énorme sur les systèmes de santé. Si l’on veut améliorer la santé humaine au sein d’une société, une compréhension approfondie des rapports, structures et fonctions à caractère social est nécessaire. La santé et le bien-être des humains et des animaux sont donc étroitement liés à des facteurs sociaux, culturels, économiques, écologiques et politiques.

http://www.veterinairessansfrontieres.be/fr/

Inscriptions : mariejo@maisondd.be

         

 

 

 

Jeudi 20 avril à 20h, Auditoires des Sciences 01, Place des sciences, LLN 

Conférence : Elargir notre vision sur les relations humain/animal pour oser de nouvelles pratiques éthiques et collaboratives

de Marc Vandenheede, formation en éthologie vétérinaire, bien-être et éthique animal, Faculté de Médecine Vétérinaire, ULg

 Alors que les "Lumières de la Raison" amenaient la société occidentale à considérer l'"animal non humain" comme un objet, l'Intuition entrait en résistance. Comment cet "objet de production" ou "d'expérimentation" pouvait-il également s'avérer "de compagnie"? Cette empathie ressentie face à la souffrance d'un animal n'est-elle que l'expression d'un "anthropomorphisme naïf"? Charles Darwin n'affirmait-il pas déjà que la différence entre l'humain et les (autres) animaux n'est pas une question de nature mais bien seulement de degré?

Les progrès scientifiques récents confirment cette vision. Des êtres vivants de plus en plus nombreux se révèlent capables de ressentir, d'apprendre, de s'émouvoir voire d'être conscients. Ces "êtres sensibles" sont le miroir de nos responsabilités, non seulement en matière de domestication mais aussi de "gestionnaire de la biosphère". La "Science du Bien-être des Animaux" et le concept d'"Une seule Santé" en sont notamment les enfants, et l'"Éthique Animale" vient en baliser les étapes. Ce processus de réflexion et d'action doit nous amener à questionner les modalités d'interaction et de collaboration avec ces animaux dont nous partageons des milliers d'années d'histoire. Gageons que cette évolution nous mène vers un mieux-vivre ensemble, dans le respect des intérêts propres à chaque être vivant!

inscription : https://new.maisondd.be/formulaires/re-enchanter-notre-lien-au-monde-explorant-nos-relations-aux-animaux

 

 

 

Vendredi 21 avril à 20h, Auditoires des Sciences 02, Place des sciences, LLN

Conférence :  Apprendre à collaborer avec le monde animal: 

un changement de regard accessible à tous, de Anna Evans,

Chirurgienne vétérinaire explorant les diverses formes de communication avec les animaux

 

Caché dans nos adultes adaptés au monde dans lequel nous sommes nés, subsistent des enfants silencieux qui autrefois, se sont émus du sort réservé à un animal et ont, comme lui, été emportés par des émotions qui ont dicté leurs comportements de rage ou de joie. Grandir, c’est accepter de changer de repères, de priorités. Ce n’est pas se nier. Revenir à l’être sensible, à notre part innée, si proche de l’animal que plus on scrute les différences et moins on les discerne, ne nous diminue pas. Au contraire, diriger notre vie en faisant consciemment une place à la sentience, cette faculté qui se distingue de la raison, offre des avantages inestimables. S’accepter dans cette dimension nous sort de l’obligation de violence vis-à-vis de l’animal perçu comme un « alien » et de sa conséquence funeste, la solitude.

Nous sommes tous capables de tourner notre regard vers cette aventure intérieure, au-delà des limites mentales et des croyances ancestrales, pour nous engager dans la co-création d’une autre manière d’être au monde à partir de l’ensemble de nos facultés. Mieux, il existe des outils à notre portée pour soutenir cette mutation, qui ne peut qu’être d’abord intérieure. Mon parcours de praticienne m’a conduite hors des sentiers battus de la science dont j’ai été nourrie vers une démarche expérientielle, que j’ai voulu réconcilier avec la compréhension intellectuelle. En s’appuyant sur ces outils, je sais que nous pouvons redonner à l’être sensible une parole qui lui rend sa dignité, que nous pouvons vivre dans la profonde sécurité de se sentir reliés aux autres formes de vie, et qu’il est à notre portée d’orienter sur cette base nos actes sur terre vers une action qui a du sens.

inscription : https://new.maisondd.be/formulaires/re-enchanter-notre-lien-au-monde-explorant-nos-relations-aux-animaux-1