"Pour une Intériorité Citoyenne"

Onglets principaux

de 20H00 à 22H30, SOCRATE 10
Thomas d'Assembourg

L’Intériorité Citoyenne : une notion pionnière

Depuis les années 2004, 2005, Thomas d’Ansembourg développe dans son travail la notion d’Intériorité Citoyenne [archive], qui a fait l’objet de son troisième livre sorti en 2008, toujours aux Editions de l’Homme : « Du Je au Nous – L’intériorité Citoyenne : le meilleur de soi au service de tous ».  

TdA constate que ce qu’on appelait jusqu’à il y a peu le développement personnel est en fait un enjeu de santé publique et d’intérêt général.

La notion d’intériorité citoyenne s’est précisée dans son esprit par son travail d’accompagnement des personnes sur le chemin de la connaissance et pacification de soi.  Elle se base sur les trois expériences suivantes 

- Le travail de connaissance de soi (que TdA propose par l’approche de la CNV) permet d’abord de comprendre nos émotions, puis derrière elles nos sentiments et nos besoins fondamentaux (dégagés de nos envies et désir changeants), et enfin, au delà de nos besoins, notre élan de vie propre.

Le discernement de ce qui se passe en nous, de ce vers quoi nous tendons, de ce qui fait sens pour nous et que nous voulons vivre permet de se responsabiliser, de mettre en place ce qui est nécessaire pour se transformer et transformer sa vie sans accabler les autres (et donc en abandonnant la posture de victime, si pénible pour l’entourage, les rapport de force si habituels, ou les comportements agressifs).

- La personne qui s’implique avec suffisamment de profondeur dans ce travail de démantèlement de l’ego et d’alignement sur sa voie d’expansion, quitte ses enfer-mements et ses pilotages automatiques, découvre son élan créateur et se met systématiquement au service des autres et de la vie,

 - La personne qui apprend à se pacifier devient pacifiante, par sa seule façon d’être indépendamment de ce qu’elle fait. Elle n’est pas passive. Il se révèle activement pacifiante par son attitude, notamment par la bienveillance, l’empathie, la patience et le goût de la collaboration qu’elle a pu développer en travaillant sur elle-même. L’empathie pour l’humain en soi est la clé de l’empathie pour l’humain en l’autre. L’apprentissage de la collaboration féconde entre toutes les parties de soi (par l’abandon des rapports de force) est la clé de l’apprentissage de la collaboration féconde avec les autres.

D’où ces formules que Thomas rappelle régulièrement dans ses conférences depuis des années et qui éclairent la dimension d’intérêt général du travail sur soi :

- Un citoyen pacifié est un citoyen pacifiant.

- Le développement dit personnel profond est la clé du développement social durable

- Pouvons nous envisager de changer notre rapport à la Nature autour de nous sans avoir appris à changer notre rapport à notre nature intime ?

- La maltraitance manifeste pratiquée à l’égard de la Nature n’est elle pas le reflet spectaculaire de la maltraitance clandestine perpétrée par chacun sur sa propre nature ?

Le développement dit personnel profond est la clé du développement social durable :

Dans  son livre « Du Je au Nous – L’intériorité citoyenne : le meilleur de soi au service de tous », qualifié de visionnaire par le journaliste Maxence Layet (Psychologies), TdA propose un passage pionnier de l’individuel au collectif. Il rencontre ainsi et réponds de façon à la fois pragmatique et inspirée au reproche fait (parfois à très juste titre) au développement personnel de risquer d’être nombriliste ou narcissique. Cette notion recueille d’ailleurs aujourd’hui l’adhésion de nombre de nos contemporains qui réalisent que nous ne changerons rien sans nous changer nous mêmes.

TdA aime citer cette phrase attribuée à Paul Watzlawick : « Si l’on fait ce qu’on a toujours fait, on obtient ce qu’on a toujours obtenu ». Cela paraît évident. Mais ce qui est moins évident c’est ceci : comment faire autre chose si je pense de la même manière ?  

Nous voyons que pour obtenir « autre chose » dans notre relation aux autres, à la vie, à la nature, aux enjeux de société cruciaux d’aujourd’hui,  nous avons besoin de penser autrement. Et penser autrement nous demande d’apprendre à revisiter notre système de pensée et de croyance (en anglais : mindset), ce qui n’est pas confortable (raison pour laquelle si peu de gens s’attellent à cette tâche) et demande de développer une intériorité transformante (selon l’expression consacrée par TdA dans son livre et son travail).

Dans une prochaine contribution, plus d’info sur l’Intériorité Citoyenne.

Pour plus d'info : D. Gilkinet : secrétariat ACNV-BF asbl <acnv.bf.asbl@gmail.com>

Paf. 8 euros en pré-vente jusqu'au 12 avril et 10 euros sur place et gratuit pour les étudiants